Alors que Sciences-po, l’établissement d’excellence parisien est au cœur d’une polémique après l’organisation de manifestations pro palestinienne dans l’enceinte de ses murs, son directeur Mathias Vicherat a annoncé ce mercredi 13 mars démissionner de son poste après avoir appris son renvoi devant un tribunal dans une affaire de violences conjugales.
« J’ai appris que mon ex-compagne et moi-même étions renvoyés devant le tribunal correctionnel (…) J‘ai décidé de démissionner de mes fonctions de directeur de l’Institut d’études politiques de Paris et d’administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques », a-t-il écrit dans un message envoyé à la communauté éducative de Sciences-Po et confirmé par l’AFP.
Sciences Po : « une administration provisoire sera nommée »
La direction de Sciences Po Paris a informé qu’en accord avec la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, « une administration provisoire sera nommée dans les prochains jours, jusqu’à la nomination d’une prochaine direction ». Une information confirmée par l’AFP.
Directeur depuis 2021, Mathias Vicherat est accusé de violences conjugales par sa compagne, des accusations réciproquent. Le directeur accuse également sa compagne de violences conjugales. Les deux concubins ont été placés en garde à vue début décembre avant d’être remis en liberté. Mathias Vicherat conteste dans la lettre interne les « accusations de violences qui ont été formulées et diffusées à mon égard » et estime que « la justice permettra d’établir la réalité des faits ».
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