Neuf mois après le début des recherches, l’enquête sur les circonstances de la disparition du petit Émile progresse avec la découverte de ses ossements près du Haut-Vernet. Cette avancée majeure dans l’enquête soulève de nombreuses questions sur les circonstances de sa mort, malgré l’absence de réponses définitives à ce jour.
Les efforts se concentrent désormais sur la recherche du reste des ossements d’Émile, avec l’aide d’une centaine d’experts, dont des anthropologues et des brigades cynophiles (maîtres-chiens). L’analyse du crâne de l’enfant est en cours pour déterminer la cause de la mort, une tâche compliquée par le manque de preuves matérielles. La reconstitution du corps d’Émile, os par os, est essentielle pour avancer dans l’enquête et comprendre comment il est mort.
Analyse en cours des ossements d’Émile
La zone où le crâne et les dents d’Émile ont été trouvés fait l’objet d’une fouille approfondie, impliquant des chiens spécialisés et des drones. L’objectif est de retrouver tous les ossements et de déterminer si le corps a été déplacé après la mort. Les enquêteurs examinent également pourquoi les recherches initiales n’ont pas permis de trouver les ossements plus tôt, malgré les moyens importants déployés. La zone en question était en effet sur le parcours du ratissage qui avait eu lieu en juillet dernier.
Les spécialistes, y compris des entomologistes, travaillent à dater la mort d’Émile en analysant les insectes trouvés sur les lieux. Cette information pourrait aider à préciser le moment du décès et à fournir des indices sur les circonstances entourant la disparition du petit garçon.