Le président russe Vladimir Poutine, en visite ce mercredi dans la région de Koursk, a ordonné à son armée de « libérer complètement » ce territoire des forces ukrainiennes. Vêtu d’un uniforme militaire, il s’est adressé directement au chef d’état-major Valéri Guérassimov lors d’un déplacement retransmis à la télévision russe. « Je m’attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l’ennemi », a-t-il déclaré.
Cette visite marque le premier déplacement de Vladimir Poutine dans la région de Koursk depuis l’offensive surprise lancée par les forces ukrainiennes en août 2024, selon l’agence d’État TASS. À cette époque, les troupes de Kiev avaient pris le contrôle de plusieurs centaines de kilomètres carrés dans cette région frontalière russe. Depuis lors, les forces russes ont intensifié leurs efforts pour reprendre le terrain perdu, revendiquant des avancées significatives.
430 soldats ukrainiens faits prisonniers, selon l’armée russe
Lors de cette visite, le chef d’état-major Valéri Guérassimov a rapporté au président que 430 soldats ukrainiens avaient été capturés dans la région de Koursk. « Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement », a-t-il affirmé, selon des propos diffusés à la télévision russe.
En réaction aux informations sur les prisonniers, Vladimir Poutine a suggéré que ces soldats ukrainiens capturés soient « traités comme des terroristes ». Cette prise de position, relayée lors de l’échange avec Valéri Guérassimov, montre la ligne inflexible que le Kremlin a choisi d’embrasser pour cette confrontation musclée. Aucune précision supplémentaire n’a été donnée sur les implications concrètes de cette directive.