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Attaque à la Gare de Lyon : le motif anti-français retenu ?

Une attaque au couteau à la Gare de Lyon à Paris révèle des motivations troublantes. D'abord avancée comme motif de l'attaque, la cause psychiatrique parait de moins en moins probable et le motif anti-français semble être retenu.
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Samedi 3 février 2024, la Gare de Lyon à Paris a été le théâtre d’une attaque au couteau qui a laissé la ville en état de choc. L’assaillant, un homme de 32 ans d’origine malienne, a été mis en examen pour tentatives d’assassinats aggravées. Selon les informations recueillies, son acte était prémédité et motivé par un désir de vengeance lié à l’histoire coloniale de la France. L’homme, qui résidait légalement en Italie depuis 2016, a exprimé pendant sa garde à vue souffrir de la situation que la France avait imposée à son grand-père. Les enquêteurs ont également découvert un compte TikTok associé à l’assaillant, où il exprimait son ressentiment envers la France, notamment en raison de son intervention militaire au Mali.

Répercussions de l’attaque de la Gare de Lyon

L’attaque, qui a fait trois blessés dont un grièvement, a été marquée par l’absence totale de regret ou de remords de la part de l’assaillant. Ce dernier a assumé pleinement ses actes devant les enquêteurs, affirmant qu’il n’avait aucun mot pour ses victimes. Il a révélé que son projet d’attaque était mûri depuis longtemps, sans qu’aucun événement particulier ne déclenche son passage à l’acte. L’homme, jusqu’alors inconnu des services de police tant français qu’italiens, avait quitté l’Italie quelques jours avant l’attaque, déterminé à agir. Son geste semble avoir été motivé par une haine profonde envers la France, une haine qu’il n’a pas hésité à exprimer ouvertement.

Des révélations troublantes sur les motivations

Les premières investigations ont révélé que l’assaillant souhaitait spécifiquement s’en prendre à des Français, en raison de leur nationalité. Cette révélation soulève des questions sur les motivations profondes derrière l’attaque et met en lumière la complexité des sentiments d’animosité envers la France. Malgré les éléments troublants découverts, le parquet national antiterroriste n’a pas été saisi de l’affaire, indiquant que les critères pour une qualification terroriste n’étaient pas réunis à ce stade. Les enquêteurs continuent d’explorer toutes les pistes pour comprendre les motivations de l’assaillant et prévenir de futurs actes similaires.

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