Mardi 13 février 2024, quatre passeurs irakiens, eux-mêmes clandestins, ont été interpellés dans l’Oise. C’est un beau succès pour le groupement de gendarmerie d’Indre-et-Loire et pour l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants de Rennes et de Lille. Les mis en examens sont suspectés d’avoir fait entrer illégalement au moins 125 personnes. Ce trafic était piloté depuis Le Plessis-Belleville, une banlieue du nord est de Paris. Le trafic d’êtres humains était concentrée sur les axes routiers d’Indre-et-Loire et couvrait au moins six départements, principalement dans l’ouest de la France.
Les clandestins visaient le Royaume-Uni
Les clandestins étaient dissimulés dans des camions et autour des aires d’autoroutes. La France n’aurait été qu’une voie de transit vers le Royaume-Unis. Les passeurs Irakiens cachaient leurs « clients » sur des aires d’autoroute où dans des fermes abandonnées servant de squat. Le réseau se servait d’une ferme abandonnée de Courte-Épée, à Auzouer-en-Touraine comme squat et lieu de transit. De tout évidence la majorité des clandestins étaient kurdes et cherchaient à gagner non la France mais le Royaume-Uni. Les passeurs interpellés devaient être jugés en comparution immédiate le 16 février. L’audience a été reportée au 27 mars. Ils ont été placés en détention provisoire.
En novembre, une autre filière était tombée à Bordeaux
En novembre dernier, une autre filière d’immigration impliquant des passeurs installés en France et en Belgique avait été démantelé à Bordeaux. Douze personnes avaient alors été placées en garde à vue et six autres mises en examen. Ils avaient été inculpés pour aide au séjour irrégulier en bande organisée, emploi d’étrangers sans titre en bande organisée, travail dissimulé par dissimulation de salariés en bande organisée, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs. Les transports étaient assurés par des Tunisiens moyennant quelques milliers d’euros. Les clandestins étaient employés illégalement comme chauffeurs-livreurs pour la sous-traitance d’entreprise de livraison de colis. Les entreprises créées pour employer ses personnes étaient rapidement dissoutes puis remplacées par d’autre pour masquer et perpétrer la fraude.
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