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Paris : une centaine de migrants évacués d’un campement

Des migrants installés sous un tunnel à Paris ont été évacués suite à un arrêté préfectoral invoquant un risque significatif pour la sécurité. Cette décision a suscité de vives réactions d'associations qui dénoncent un "nettoyage social".
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En vertu d’un arrêté préfectoral invoquant un risque notable pour la sécurité, environ une centaine de migrants, dits « mineurs non accompagnés », ont été délogés ce mercredi 20 mars 2024 au matin d’un campement installé illégalement sous un tunnel du XIIe arrondissement de Paris. L’association le Revers de la Médaille, regroupant près de 80 associations et ONG françaises pro-immigration ainsi que des organisations canadiennes de défense des droits sociaux, a rapporté à nos confrères de l’AFP que cette évacuation se déroulait sans proposition d’hébergement pour les migrants concernés. « Il s’agit de jeunes de 15 à 16 ans… Environ une centaine de mineurs non accompagnés sont affectés », a-t-elle ajouté. Souvent, les associations mettent en avant la minorité des migrants concernés. En réalité, les migrants sont rarement mineurs.

Cet événement s’inscrit dans le cadre d’un arrêté préfectoral pris la veille, considérant que depuis leur installation en octobre sous le tunnel de Villiot, la présence des migrants s’est intensifiée avec la mise en place de 74 tentes. L’arrêté justifie cette évacuation en soulignant que ces abris « entravent non seulement la circulation des piétons et autres véhicules non motorisés, mais présentent un risque important en matière de sécurité des personnes dans la mesure où, en cas de crue de la Seine, les occupants pourraient se retrouver piégés par les eaux et se noyer ». Il met également en avant « un risque d’incendie accidentel ».

Migrants évacués : des associations de gauche montent au créneau

Depuis plusieurs mois, de nombreuses associations gauchistes dénoncent ce qu’elles qualifient de « nettoyage social » de la région francilienne, affirmant qu’elle est graduellement débarrassée de ses populations les plus vulnérables vivant dans la rue en prévision des Jeux olympiques de 2024 (26 juillet-11 août). En réponse, les autorités font valoir qu’environ 120 000 personnes sont hébergées chaque nuit en Île-de-France dans le cadre de l’urgence sociale.

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