Le média sans filtre

La Haute Autorité de Santé envisage le remboursement total des transitions de genre par la sécurité sociale

La Haute Autorité de santé (HAS) est sur le point d'achever la mise en place d'un modèle de service public, donc gratuit, dédié à la transition de genre. Actuellement en cours de relecture, ce projet suscite la polémique, notamment pour les mineurs.
transitions-de-genre-has-remboursement-gratuite-lgbt-sante
Facebook
Twitter
Pinterest

Mandatée depuis 2021 pour établir les pratiques recommandées en matière d’accompagnement des personnes en transition de genre, la Haute Autorité de Santé (HAS) vient de proposer un parcours de soins complet et entièrement gratuit, dépourvu d’évaluation psychiatrique préalable.

Ce dispositif pour les transitions de genre qui fait polémique, inclut notamment la prescription d’hormones, des chirurgies de réassignation de genre, ainsi que des interventions esthétiques telles que la chirurgie faciale ou la dépilation, tous les frais étant pris en charge. L’objectif affiché est de garantir un accueil médical « bienveillant » et immédiat.

L’État va-t-il financer les transitions de genre des mineurs ?

Cependant, ce projet suscite des interrogations majeures, spécifiquement en ce qui concerne les mineurs. Dès l’âge de 16 ans, ceux-ci pourraient accéder à des traitements hormonaux et à des interventions chirurgicales sans l’accord de leurs parents. Si ces derniers s’y opposent, des mécanismes tels que la médiation ou, dans des cas extrêmes, la déchéance de l’autorité parentale, pourraient être envisagés, selon des informations relayées par Le Figaro.

Cette politique contraste vivement avec l’approche prudente adoptée par certains pays européens, à l’image de la Suède ou du Royaume-Uni, qui ont choisi de revoir leurs protocoles pour protéger les jeunes face à des décisions potentiellement irréversibles. La HAS, quant à elle, semble s’écarter des principes de précaution et de rigueur nécessaires, au risque de compromettre l’intégrité physique et psychologique de nombreux adolescents.

Comité médical : des gauchistes déguisés en experts

Une autre critique majeure porte sur la composition du comité à l’origine de ces recommandations. Dominé par des militants transactivistes, il s’appuie largement sur des « accords d’experts », une méthodologie perçue comme permissive et orientée idéologiquement.

Ainsi, ce projet de la HAS, loin de se limiter à des préoccupations médicales, est marqué par une orientation idéologique progressiste et pro-trans qui pourrait avoir des conséquences sociétales profondes. Ignorer les mises en garde internationales et marginaliser l’avis des parents risque de fragiliser encore davantage un sujet déjà très sensible et une jeunesse déjà en perte de valeurs.

À lire aussi : Notre-Dame : où sont passés les 50 millions d’euros promis par Hidalgo ?

Découvrir plus d'articles