Alors que des rumeurs circulaient depuis un article du Point selon lesquelles le président de Reconquête, Éric Zemmour, et Marion Maréchal ne seraient plus en phase, contredisant ainsi les informations rapportées par Le Point, Zemmour a vivement démenti ces allégations lors d’une intervention sur le plateau de BFM TV.
« Il n’y a aucune concurrence », a-t-il affirmé, soulignant qu’ils partageaient un accord fondamental. « Nous sommes d’accord sur le fond, et c’est déjà essentiel », a-t-il ajouté, précisant qu’il existait des divergences possibles sur des questions stratégiques à deux mois des élections européennes. Le magazine avait soulevé la question de sa prédominance médiatique au détriment de la tête de liste de Reconquête. « Elle a toute l’autonomie qu’elle désire », a-t-il assuré, soulignant sa différence avec d’autres dirigeants politiques qui n’apportent pas leur soutien à leurs subordonnés.
Zemmour l’assure : des débats internes, mais pas de guerre fratricide
Éric Zemmour a reconnu que des débats animés avaient lieu avec son numéro deux, mais a insisté sur l’absence de concurrence réelle : « Évidemment qu’elle n’a pas la même liberté que moi par rapport à sa tante, au parti d’où elle vient », a-t-il souligné, faisant allusion à la famille Le Pen et au Rassemblement national, précédent parti de Marion Maréchal. « L’important, c’est le fond, et les désaccords que Marion Maréchal a avec le Rassemblement national sont aussi les miens », a-t-il ajouté.
En prévision des élections européennes, Éric Zemmour demeure optimiste quant aux résultats du scrutin du 9 juin. « Elle ne fera pas moins de 5%, elle fera beaucoup plus que 5%, j’en suis convaincu et je me battrai pour ça », a-t-il déclaré, malgré des sondages plaçant Reconquête derrière la plupart des autres partis.
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